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Né entre l'écriture et le chant, dès l'âge de deux ans il choisit les crayons! Obligé de suivre la "maison" familiale , on lui confectionne pour ses déplacements une petite roulotte, à sa taille, dans laquelle on trouve des pinceaux, des crayons, du papier, un voilier, une Tour Eiffel , et bien d'autres objets, qu'il aime dessiner sans relâche jusqu'à la satisfaction totale !   Une jolie casserole émaillée le comble, et le voilà qui s'intéresse à la cuisine ! Bref, ce n'était pas un enfant de tout repos . Après avoir exercé et développé de nombreux dons dans des disciplines très différentes, Jean-Paul revient à la peinture; New York le fascine: il triture, modèle, remodèle, concasse, broie les délicates couleurs de ses tubes et les buildings s'embrasent , s'entrelaçent , vous prennent à témoin, résistent et s'entrechoquent! La Tour Eiffel n'en peut plus! Elle gémit de plaisir sous les pinceaux de Jean-Paul! Et le navigateur passionné qu'est JPD de rebaptiser de noms grotesquement comiques les phares et balises croisés au gré de ses transatlantiques, c'est cela son quotidien, beaucoup rire pour ne pas trop pleurer... Une écriture vive, authentique, bouleversante même, et toujours vraie! Debout va vous surprendre , car vous ne l'attendiez pas! Sa rencontre avec la peinture sera marquée dès le début par une "mésentente cordiale" qui entraînera le peintre aux confins d'un univers tellement lointain qu'il n'aura pu manquer de s'en sentir proche: celui de la remise en question, de l'innovation, de la fièvre créatrice, de l'empreinte libre mais fatale d'une curieuse sorte d'espoir/désespoir dont il se revendique pour décrire à sa manière bien à lui le maelström de sentiments qui nous entoure et agite en permanence les âmes de ceux qui en possèdent une. C'est au début des années 2000 qu'il franchit le pas et en 2004 il expose pour la première fois au Salon Gérard Molière à Samois-Sur-Seine (77) et obtient le prix du Conseil Général de Seine et Marne. S'ensuivent une série d'expositions dans plusieurs galeries en France où le peintre exprime toutes les impressions ressenties au cours de ces voyages/pèlerinages. Il remplit tout l'espace de la toile pour traduire la densité de son architecture. Il re-construit un univers à partir de sa propre expérience. Les gratte-ciel vibrent au rythme de la musique toujours très présente dans la peinture de Jean-Paul Debout. De même, son univers familier : la mer avec bateau et phare surgissent dans un coin de la peinture intitulée "Manhattan". Après cette période longue de 10 années il installe son atelier au beaux milieu des Pyrénées à Luchon pour 10 autres années très productives elles aussi. 2019 marque pour lui le début d'une nouvelle étape/ aventure, puisqu'il vient d'installer son atelier aux confins du Berry et contemple désormais de loin les sommets des Pyrénées après avoir passé quelques années à scruter, depuis les rivages de sa chère Ile de Ré, les aplats infinis de l'Atlantique. Il nous propose donc une toute nouvelle atmosphère, de nouveaux doutes, de nouvelles amitiés, de nouvelles émotions et toujours et bien sûr, ce sens de l'humour et de la dérision qui le caractérisent peut-être mieux que tout le reste. Son travail revêt un style emprunt d'art singulier, les couleurs sont vives, il est autodidacte et est également sensible au mélange des cultures : Ses peintures sont des tranches de vie, elles sont nourries des plaisirs du quotidien, tels ces gratte-ciels se transformant en cigares ou en bouteilles de vin. Aucune limite de vient restreindre cette fièvre créatrice à l'instar des dadaïstes qu'il admire pour leur esprit contestataire et le vent de liberté qu'ils ont insufflé. De même comme ses aînés il aime jouer avec les mots, ses titres sont parfois des jeux de mots qu'il inscrit sur la toile. Il est à la fois solitaire et "sans escale", ce qui est sans doute à l'origine de cette peinture vivante et pleine de rythme.

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Tous droits réservés. ©Jean-Paul Debout/adagp 2022.

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